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Cloud souverain & DevOps 2025 : optimiser coûts, automatiser et garantir conformité RGPD open source

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En 2025, l’Europe fait face à un tournant décisif dans la stratégie cloud. Alors que 80 % du marché européen reste dominé par les géants américains (Amazon, Google, Microsoft), la pression monte : exigences de souveraineté, nouvelles réglementations RGPD, montée des risques de cybersécurité, besoin d’agilité DevOps et d’optimisation FinOps. Les entreprises et administrations françaises, des DSI de grands groupes jusqu’aux innovateurs en PME ou homelab, recherchent activement des alternatives souveraines, plus résilientes et conformes à la législation européenne.

Les acteurs européens du cloud – OVHcloud (leader labellisé SecNumCloud/ANSSI, 43 data centers dont une majorité en Europe), Scaleway (groupe Iliad, cloud public et IA avec infrastructure open source, plus de 15 data centers UE) – prennent position pour capter la transition. Les clients visés sont les ingénieurs DevOps, décideurs IT publics/privés, architectes cloud, ainsi qu’une nouvelle vague de technophiles auto-hébergés et de startups IA.

La bataille du cloud en Europe ne se limite plus à la migration des données : il s’agit désormais de garantir la conformité RGPD, la protection contre les lois extraterritoriales US, l’optimisation des coûts (FinOps), l’automatisation (IaC, GitOps, DevSecOps) et l’interopérabilité open source – en production comme à la maison.

L’explosion de la demande en solutions cloud souveraines et open source depuis fin 2024 est catalysée par des événements comme VivaTech 2025, l’accélération des appels à projets publics (AMI IA générative DINUM), et les nouvelles contraintes CPF portant sur la formation et la montée en compétence DevOps.

Cette transformation est portée par une nouvelle génération de services cloud souverains, qui s’appuient sur des infrastructures françaises et open source, labellisées sécurité (SecNumCloud), et offrent des outils d’automatisation avancés (Terraform, Ansible, Kubernetes). Ces services intègrent nativement les contraintes RGPD et sécurité, proposent des offres multi-cloud résilientes, tout en favorisant l’auto-hébergement maîtrisé et la montée en compétence des utilisateurs (via CPF, certifications locales comme CKA ou SecNumCloud).

Le contexte géopolitique, la pression réglementaire RGPD, la sensibilité des données d’entreprise et la recherche de résilience imposent un rééquilibrage. L’Europe propose désormais des solutions crédibles pour garantir, automatiser et sécuriser les déploiements cloud, tout en optimisant chaque euro investi.

Choisir un cloud européen en 2025, c’est s’assurer non seulement de la conformité RGPD et d’une sécurité accrue, mais aussi bénéficier du dynamisme open source, d’une gestion FinOps optimisée, et d’une automatisation avancée pour tous les profils : DevOps, DSI, collectivités et passionnés du numérique.

En 2025, plus de 80 % du marché européen du cloud est encore capté par les géants américains, selon Clara Chappaz, ministre déléguée à l’IA et au Numérique. Avec plus de 43 datacenters dont la moitié en Europe, OVHcloud s’impose comme champion cloud européen : « Planter le drapeau en Italie, c’est une étape majeure dans notre emprise en Europe », souligne Benjamin Revcolevschi, DG d’OVHcloud. Scaleway, bras cloud du groupe Iliad, revendique « la plus grande puissance de calcul IA basée sur des puces Nvidia en Europe » et 15 datacenters, avec 2,5 milliards d’euros d’investissements annoncés, d’après Aude Durand, DG déléguée Iliad.

La sensibilité autour des lois extraterritoriales américaines – Cloud Act, Patriot Act – est centrale : « Même si les données sont physiquement stockées en France, une suite logicielle américaine entraîne un risque juridique sur ces données », prévient Aude Durand. OVHcloud insiste sur la maîtrise de toute la chaîne industrielle, du serveur au datacenter, et l’obtention précoce du label français SecNumCloud de l’ANSSI : « 360 points de contrôle pour garantir sécurité et souveraineté. Ce label, il y en a très peu. » Cette reconnaissance répond à l’appel croissant d’acteurs publics : aujourd’hui, plus de 250 000 entités publiques européennes (soit 2 000 milliards d’euros de commande annuelle) sont incitées à choisir des solutions labellisées et souveraines.

Côté conformité, le RGPD fait ses preuves : la CNIL estime que les exigences imposées en Europe depuis 2018 ont permis d’éviter jusqu’à 219 millions d’euros de pertes en France, et 1,4 milliard d’euros dans l’UE, liées à l’usurpation d’identité, rien qu’en sécurisant la donnée personnelle. « La réglementation n’est pas qu’une contrainte : elle protège et crée de la valeur pour les entreprises numériques », souligne la CNIL.

Les entreprises, médias (comme TF1) et institutions publiques migrent progressivement leurs workloads critiques. « On voit le basculement ; la géopolitique est entrée dans les comités exécutifs », constate B. Revcolevschi. Ce mouvement s’accélère sur fond de doutes liés à la résilience, la transparence tarifaire et à la gestion multi-cloud : « Répartir ses risques et aller chercher de nouveaux acteurs souverains devient une vraie stratégie, autant pour la sécurité que pour la résilience économique », confirme Aude Durand.

Le recours au CPF pour la formation cloud et DevOps a bondi début 2024 (+30 %), avant retrait lié aux nouvelles conditions de participation. Près de 60 % des candidats ont le bac et 15 % un master : la part des experts IT augmente, illustrant l’urgence de maintenir le niveau face à la complexité croissante du cloud, de l’IA et du RGPD.

La transformation numérique des entreprises, des administrations et du grand public s’est accélérée depuis plus de quinze ans, tirée par l’explosion des usages mobiles, le big data et la montée en puissance du cloud computing. Historiquement, Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud captaient près de 80 % du cloud européen en 2024, posant des risques juridiques (lois extraterritoriales US), économiques (hausse des coûts, imprévisibilité tarifaire) et stratégiques (moindre capacité d’innovation et de contrôle local).

En réponse, l’écosystème européen – OVHcloud, Scaleway, OUTSCALE, etc. – mise sur la souveraineté, la proximité réglementaire (RGPD), la certification sécurité et un ADN open source, du hardware à la stack logicielle. Le secteur public accélère la migration vers ces solutions tandis que l’adoption de pratiques DevOps, IaC, GitOps et de plateformes open source devient la norme.

Le RGPD, pionnier mondial, devient un argument de valeur : selon la CNIL, l’application stricte du règlement a permis d’éviter jusqu’à 1,4 milliard d’euros de pertes liées à l’usurpation d’identité dans l’UE depuis 2018. L’engouement DevOps/open source pour des outils comme Kubernetes, Terraform et Prometheus a permis de bâtir des architectures cloud hybrides, automatisées, transparentes et réversibles, aussi bien pour les homelabs que pour les entreprises.

La formation continue et les certifications (CKA, AWS, SecNumCloud…) prennent de l’ampleur, avec un public toujours plus diplômé et expert. Ce renforcement est une réponse à la sophistication des enjeux en cybersécurité, FinOps et conformité.

Souveraineté, sécurité, conformité et rationalisation FinOps, au même titre que l’innovation open source, déterminent désormais le choix, l’exploitation et la montée en compétences cloud pour tous les acteurs, du DSI au DevOps, en passant par le secteur public.

Quelques chiffres et tendances :

  • OVHcloud a investi plus d’un milliard d’euros depuis 2021 ; Scaleway y consacre 2,5 milliards d’euros pour 15 data centers.
  • SecNumCloud, label d’excellence sécurité, impose 360 points de contrôle.
  • Un logiciel américain entraîne un risque de saisie légale des données européennes, même hébergées localement, sauf si l’infrastructure et la suite logicielle sont européennes.
  • Home Assistant et Jeedom, solutions domotiques open source, fédèrent plus de 100 000 utilisateurs et dépendent de clouds locaux souverains pour leur sécurité.
  • Les PME s’emparent d’outils FinOps open source, comme KubeCost, pour monitorer leurs budgets cloud.
  • TF1 migre sa stack sur des pipelines 100 % open source chez OVHcloud, misant sur compatibilité, sécurité et pilotage FinOps.
  • Marks & Spencer ont rendu public un sinistre cyber à 355 millions d’euros en 2024, illustrant l’obligation de transparence.

L’actualité réglementaire, les labels sécurité et les solutions cloud européennes continueront d’évoluer, en particulier autour de l’IA générative. Une politique de veille, de benchmark et de formation continue est indispensable pour maintenir une architecture cloud performante, FinOps et RGPD-ready.

Documenter ses choix technologiques, comparer régulièrement les offres, maintenir une veille active et investir dans la formation sont devenus la clé pour piloter sa transformation cloud européenne en toute confiance. Choisir aujourd’hui un cloud européen open source, automatisé, optimisé FinOps et conforme RGPD, c’est miser sur le pragmatisme et la pérennité, bien plus que sur l’exception.

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