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IA et Politique : Comment l’Europe Influence les Tarifs US

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Escalade des tensions commerciales : les USA imposent des droits de douane, l’UE riposte

La récente décision du président Trump d’appliquer un droit de douane de 30% sur les importations en provenance de l’Union européenne marque un tournant majeur dans le bras de fer transatlantique autour de la régulation des géants technologiques américains. Cette mesure intervient juste après que l’UE a dévoilé son nouveau « Code de bonne conduite » pour l’intelligence artificielle, visant à renforcer la sécurité publique et l’intégrité des pratiques commerciales numériques.

Le Code de bonne conduite de l’UE : une adhésion sur la base du volontariat

L’UE a opté pour une démarche incitative plutôt que coercitive avec son Code de bonne conduite sur l’intelligence artificielle, invitant les entreprises à adopter des standards élevés de manière volontaire. Toutefois, celles qui choisissent de ne pas signer avant le 2 août pourraient se voir imposer un examen plus rigoureux de leur activités par la Commission européenne. OpenAI figure parmi les signataires, tandis que la CCIA, qui représente des poids lourds comme Google et Meta, a exprimé son opposition, qualifiant les mesures de protectionnistes.

Les répercussions du Digital Markets Act

En parallèle, l’UE renforce son arsenal réglementaire avec le Digital Markets Act, qui a déjà conduit à des amendes substantielles pour des entreprises comme Meta. Washington voit d’un mauvais œil ces régulations, les percevant comme des barrières commerciales masquées qui pourraient entraver les négociations en cours. Malgré ces critiques, l’UE montre une ferme résolution à maintenir son indépendance réglementaire, un point de vue qui trouve un écho dans sa récente décision de retirer une proposition de taxe numérique, signe d’une certaine flexibilité.

Potentielles ripostes de l’UE et implications futures

Face aux nouveaux tarifs douaniers américains, l’UE pourrait activer son « instrument anti-coercition », une mesure extrême qui pourrait aller jusqu’à l’interdiction de certains services numériques américains sur son territoire. La présidente de l’UE, Ursula von der Leyen, a clairement indiqué que cet outil serait utilisé si nécessaire, posant un ultimatum pour la réussite des négociations d’ici le 1er août.

Cette confrontation n’est pas seulement une lutte pour la suprématie économique mais également un test pour l’autonomie réglementaire dans un monde de plus en plus dominé par la technologie. Les décisions prises aujourd’hui pourraient redéfinir les relations transatlantiques et modeler le paysage réglementaire global des technologies pour les années à venir.

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