Le marché des véhicules électriques en France : une lumière au bout du tunnel ?
En juin 2025, le paysage automobile français a affiché une teinte un peu plus sombre que d’habitude, avec une diminution générale des immatriculations de véhicules électriques (VE) de 4,6%. Cependant, cette baisse n’a pas été aussi dramatique grâce à un afflux notable de Tesla Model Y, un modèle enfin accessible en version entrée de gamme. Les chiffres montrent que les véhicules particuliers électriques ont connu un recul de 3,3%, avec 28 857 unités vendues, capturant une part de marché de 17%. Malgré le contexte morose, le mois de juin peut être qualifié de relativement bon pour le secteur.
Tesla prend les devants
L’impact de Tesla sur le marché est non négligeable avec 3 235 immatriculations du Model Y. Ce volume impressionnant contraste fortement avec les difficultés de livraison des mois précédents. Ce regain d’activité pour le géant américain pourrait présager une fin d’année plus favorable pour l’ensemble du secteur. La question demeure : est-ce suffisant pour renverser la vapeur de l’année entière ?
Derrière Tesla, la Renault 5 E-Tech se distingue également avec 2 829 unités écoulées, suivie de près par le Renault Scenic et la nouvelle Mini, respectivement à la troisième et quatrième place des ventes. Tous ces modèles confirment leur attractivité sur le marché, malgré un contexte difficile.
Des chiffres en demi-teinte
À l’opposé du spectre, certains modèles peinent à trouver leur public. Par exemple, la Peugeot e-208 et la Renault Megane E-Tech ont vu leurs ventes stagner, avec respectivement seulement 883 et 727 unités vendues. De plus, les véhicules utilitaires légers électriques et les plug-in hybrid electric vehicles (PHEV) ont subi des chutes significatives de 15% et 14,4% en juin, avec une baisse alarmante de 31,9% pour les PHEV depuis le début de l’année.
Un espoir avec le leasing social
En dépit de ces chiffres peu encourageants, il y a des raisons d’espérer. Avec la relance du leasing social, une initiative visant à rendre les VE plus accessibles financièrement, les immatriculations pourraient connaître une hausse. Ce système pourrait non seulement dynamiser les ventes à court terme mais aussi augmenter la part de marché des VE à long terme, contribuant ainsi à une transition plus verte. Est-ce la stratégie qui permettra de redresser le marché d’ici la fin de l’année 2025 ? Seul le temps nous le dira.
En somme, le marché des véhicules électriques en France navigue à travers une période complexe, avec des vents contraires et quelques rayons de soleil grâce à des modèles phares et des initiatives prometteuses. L’évolution des mois à venir sera cruciale pour déterminer si ces efforts permettront de maintenir le cap vers une mobilité durable et innovante.
