Imaginez-vous au volant d’une voiture qui, au lieu de rejeter des gaz toxiques, ne libère que de la vapeur d’eau. Toyota, avec son nouveau prototype présenté aux 24 heures du Mans 2025, nous rapproche un peu plus de cette réalité en misant sur l’hydrogène liquide comme carburant. Alors, prêts pour un petit tour d’horizon de cette technologie qui pourrait révolutionner notre façon de concevoir l’automobile ?
Lors de cette édition mémorable des 24 heures du Mans, Toyota Gazoo Racing a dévoilé un prototype qui ne passe pas inaperçu : une voiture propulsée par de l’hydrogène liquide. Loin des traditionnelles piles à combustible, ce modèle utilise un moteur à combustion interne pour brûler l’hydrogène, une méthode qui s’inspire directement de certaines pratiques industrielles déjà éprouvées. À noter que Toyota n’est pas seul dans cette aventure, puisque Alpine explore également cette voie avec des projets excitants comme l’Alpenglow et une future supercar à hydrogène.
Ce prototype, qui fait suite à la Corolla H2 et à la GR Yaris H2, marque un tournant : l’hydrogène est cette fois stocké sous forme liquide, augmentant la densité énergétique malgré une perte d’énergie plus conséquente comparée au stockage gazeux. Visuellement, la voiture affiche un design en phase avec les modèles actuels de Toyota, prouvant que le sport automobile reste un vecteur puissant pour la promotion des innovations technologiques.
La présence de Toyota au Mans n’est pas nouvelle. Cette année, ils célèbrent 40 ans de participation avec une livrée spéciale sur la voiture #7, un hommage à la GT-One de 1998. Malgré des débuts difficiles en qualifications, l’engagement de Toyota envers l’hydrogène est clair et soutenu par l’Automobile Club de l’Ouest, qui envisage l’introduction d’une catégorie hydrogène dans les années à venir.
Mais voici la question qui brûle toutes les lèvres : laquelle de ces technologies, l’hydrogène liquide ou gazeux, dominera les circuits de demain ? Les paris sont ouverts, et le Mans pourrait bien être le théâtre de cette révolution technologique.
En attendant, un petit doute subsiste. Avec toutes ces innovations, ces allers-retours entre différentes technologies, peut-on vraiment croire à un avenir dominé par l’hydrogène dans l’automobile ? Je vous laisse méditer là-dessus. Qu’en pensez-vous ? L’hydrogène est-il le carburant de demain ou juste une étoile filante dans le ciel de l’automobile ?