L’actu tech en temps réel, maintenant.

De Depardieu aux fortunes XXL de Niel : bienvenue dans la grande braderie des icônes, édition cash !

Logiciels & Matériel Tech

Nouveautés Gaming

IA & Futur

Depardieu dans la tourmente, Niel en pleine opération séduction du CAC 40, footballeurs recyclés en experts économiques et pop stars sommées d’incarner la morale du moment : en 2024, la France ne sait plus si elle préfère juger ses idoles, les enrichir ou leur déléguer la conscience collective – le tout sous l’œil affamé des médias et des réseaux qui transforment chaque buzz en stratégie business. Qui, quoi, où, quand, comment ? En short : le théâtre national, c’est le portefeuille, la polémique et parfois, la morale sur facturation.

En 2024, la France hésite entre pleurer sur les statues déboulonnées de ses stars et compter les zéros du patrimoine de ses nouveaux demi-dieux du CAC 40. Gérard Depardieu, monolithe du patrimoine culturel français, se retrouve — une fois de plus — sous les projecteurs pour autre chose qu’un remake d’Obélix : accusations publiques, Charlotte Arnould, Mediapart en mode investigation, et tout Twitter en dress code « outrage moral ». Pendant qu’on rejoue la comédie judiciaire sur tapis rouge, d’autres géants font leur parade… du côté des Euros, pas des César.

Xavier Niel : ex-génie du Minitel rose, collectionneur de palaces (et de condamnations old school), aujourd’hui boss tentaculaire de la French Tech, des médias et du béton de luxe. Entre Paris, Cap Ferret et Station F, ce n’est plus « Free cash, free press », c’est « Je rachète la respectabilité en kit – livraison express ». Passages par la case « garde à vue », piratages et sex-shops : Niel, c’est la série « Baron Noir » où tous les rôles sont tenus par… Xavier Niel.

Raymond Domenech s’improvise nouvelle mascotte de l’apprentissage, tandis que Patrick Martin (Medef) essaye de ne pas mordre son cigare devant la réforme du coût du travail. Résultat ? L’économie c’est du foot, la politique c’est du théâtre, et la start-up nation n’a jamais autant ressemblé à un plateau de « C’est Canteloup ».

Pendant ce temps, sur le terrain de la morale pop-culture, Louane se fait assigner d’office à la polémique LGBT anti-woke, pendant que le collectif Eros s’infiltre dans la Marche des fiertés. On exige désormais d’une chanteuse le niveau d’engagement d’un député… et d’un député, la capacité à gérer un bad buzz Insta.

Parce que dans la France de 2024, le spectacle n’a plus de frontière : tout est business, même l’indignation. Les fortunes se bâtissent à coups de hashtags, les réputations se jouent sur des forums, et le seul truc qui ne change jamais, c’est que la morale se négocie presque aussi bien que l’immobilier de la Villa Montmorency.

Entrée des artistes : 2024, la France micro-trottoir

Allez, entrée des artistes : 2024, l’année où la France s’est découvert une passion pour le micro-trottoir façon « Cuisine & Dépendances » remixé avec « Les Nouveaux Chiens de Garde ». Les idoles se dégonflent, mais pas les portefeuilles. Zapping.

Depardieu : du mythe à la cash machine médiatique

Depardieu, OG de la culture franchouillarde, fait la Une pendant que Charlotte Arnould et Mediapart atomisent le mythe, épisode par épisode. Les débats ? Plus vifs que les fromages non pasteurisés, et surtout plus rentables : talk-shows, podcasts à charge, thread X qui clashent, TikToks indignés. La « saison judiciaire » Depardieu ? +33% d’émissions TV sur le thème « coulisses d’icône déchue » en 2024 (CSA), Médiamétrie note une audience boostée chaque semaine avec la “minute Affaire Depardieu”. La justice doit passer, même pour les géants, glisse la ministre de la Culture. Le “produit Depardieu” s’effrite, alors on surfe sur la prochaine fortune à sensation. Psychodrame, cash machine, puis zapping : la boucle business est bouclée.

Xavier Niel : l’empire tentaculaire

Xavier Niel, c’est l’expansion de l’empire à la sauce « si tu ne peux pas les faire taire, rachète la sono et le micro ». Chasse aux hôtels particuliers, investissements dans l’innovation, médias et immobilier version « Je suis partout, mais avec un avocat fiscaliste ». 27 milliards d’euros de fortune selon Challenges, rachat de l’Hôtel Lambert pour 200 millions, 25% d’Unibail-Westfield en stock. Quand les journalistes m’emmerdent, j’achète leur canard. Fake, vrai, provoc’ ? Ce qui compte, c’est que ça buzze (et que ça dissuade). Valorisation d’image, démultiplication de l’influence techno-médiatique — et une morale qui s’administre désormais sous forme de dotation ou de clause d’appel.

Le nouvel apprentissage à la sauce Domenech

L’école de l’apprentissage façon Domenech, c’est un peu le coup franc indirect de la réforme : tout le monde commente, personne ne marque. Patrick Martin du Medef en chef d’orchestre du « Pas touche au coût du travail ! » De 320 000 à plus d’1 M d’apprentis en 7 ans, selon le Medef, mais Patrick Martin flippe pour ses marges et pour la “casse du succès collectif”. La voie de passage existe, assure-t-il, mais dans les comptes c’est surtout la voie du moins-de-cotisations. Le débat vire au sketch, chacun défend son terrain, et le grand vainqueur reste… la com’ politique.

La crise pop-culture Louane/Eros

On veut Louane sur tous les fronts — du micro à la morale. La pop-culture sert d’excuse aux débats de société façon grand écart : la pauvre Louane se trouve propulsée “badge d’engagement” sur l’autel du dernier hashtag, pendant que le collectif Eros polarise la Marche des Fiertés. 1,2 million de tweets sur #LGBT, #Eros ou #Louane dès qu’un micro est ouvert. Violence homophobe ? +4530 signalements en 2023 (ministère). Mais le bad buzz fait mieux que le factuel. Si on veut vraiment défendre les droits, il faut interdire le marketing des causes, clame le collectif du jour… tout en ajoutant son QR code pour les donations. L’engagement social se monétise façon NFT, à la minute vue ou au like calibré.

Bref, en 2024, tout le monde donne son avis, surtout quand il rapporte. On s’accroche à la fortune de Niel, on détourne le scandale Depardieu version home cinéma, et on brandit les polémiques LGBT comme argument de vente. En d’autres termes : la morale s’hybride avec le business, et tout le monde trouve son ROI entre deux plans de coupe.

La France, c’est la Société Générale de l’idole « je t’aime moi non plus ». D’un côté, on hisse la star au rang de monument — puis on la déboulonne à la moindre incartade (ou dès que la saison médiatique est lancée). Rien de neuf depuis Molière : du pathos, du clash, du cash.

Sauf qu’aujourd’hui, Coluche et Johnny sont remplacés par Depardieu — ou carrément par le CAC 40. L’idole, c’est Mediapart qui grimpe en abonnés chaque scoop, Xavier Niel qui truste le patrimoine de la capitale (shuffle immobilier +1), ou Patrick Martin qui compte les centimes de l’apprentissage. Show devant : la morale s’achète, la carrière se nettoie à la dotation, et l’engagement s’affiche en sticker, pas en tract.

La nouveauté c’est l’accélération : chaque révélation fait le tour des feeds sociaux avant que la justice ait eu le temps de commander le café. Niel, de sex-shoppeur à « Monsieur Le Monde », cash-out son passé en investissant dans le journalisme dégagé des pubs… mais pas des conflits d’intérêt.

La réforme de l’apprentissage ? Gérée comme une campagne de crowdfunding LinkedIn, avec Domenech en community manager involontaire et le Medef derrière ses stats comme à la bourse aux chevaux.

Le mélange des genres n’est plus l’exception mais la norme. Business angel, philanthrope, influenceur, héritier, coach TV : chacun cultive la posture, les autres commentent, et tout ça finit dans un grand nuage de capital symbolique… facturable au mot-clé.

Résultat : les fortunes se brandissent comme des NFT, l’anathème se checke en trending topic, et la prochaine polémique se prépare à l’open space du « service com’ ».

#BusinessIsBusiness

Répartition des rôles : chiffres & punchlines

  • Depardieu, le ROI du rebond judiciaire : 42 % des Français ne « dissocient plus l’homme de l’artiste »… mais 1,1 million ont quand même maté la rediff de Cyrano. Le pardon, oui, mais avec télécommande.
  • Xavier Niel, empire au mètre carré : entre 2013 et 2024, il a investi plus de 400 millions à Paris dans des hôtels particuliers – soit l’équivalent du budget « créativité » d’une multinationale du luxe… ou son étage VIP.
  • Sex-shops & cash flow : au pic, 15 000 €/mois en cash via ses boutiques, avant tournant « magnat » chez Unibail-Westfield et ambassadeur de la philanthropie algorithmique.
  • Domenech, caméo de l’année : son intervention sur l’apprentissage a généré +250 % d’interactions Twitter, dont la moitié sont des memes sur la Coupe du Monde 2010. Mémoire courte, mais GIF tenace !
  • Medef & Patrick Martin : réforme de l’apprentissage : plus d’1 million d’apprentis… mais l’angoisse, c’est « qui va payer l’addition ? » Entre deux plans de « cost killing », l’avenir c’est surtout la réduction de charges.
  • Louane, « Eros », et la badge-mania : +30 000 tweets en 48h sur #Louane, sans prise de parole. Pendant ce temps, 4530 actes homophobes recensés en 2023… passés, eux, en deuxième partie de soirée.
  • Mediapart, business du scoop : +12 % d’abos instantané chaque nouvelle « affaire Depardieu ». Le buzz, ça paie, la morale devient offre premium.

En France, chaque scandale est une opportunité de business. On benchmarke la surprise, on booste la polémique, et on privatise la morale – élevée en croquettes premium pour la prochaine échéance électorale. Merci, la team : la lucidité, c’est gratis (jusqu’à preuve du contraire).

Et la suite ?

Pour la suite ?
Pas d’inquiétude, les fortunes à surveiller et les débats à déguster façon télé-réalité ne manquent pas. Prochain épisode : le marché de la vertu, entre revente de morale et nouvelle startup d’engagement. Les uns achètent leur crédibilité sur plan patrimonial, d’autres la cherchent dans un badge bleu sur X. Mais la France, elle, continue de faire tourner la machine à indignation et la tirelire à compliments.

Dès que Depardieu lancera son NFT « excuse publique », ou que Niel proposera un MOOC sur « l’art de l’achat de respectabilité », promis, Sam Verne sera sur le coup.
D’ici là, faites tourner les pop-corn, checkez la météo des polémiques, et surtout : gardez vos tickets de caisse ET d’abonnement aux meilleures revues de presse satiriques.

À suivre pour la prochaine revue de presse Sam Verne – où la punchline est gratuite, mais la lucidité toujours hors stock.

« En 2024, l’actu c’est comme une sex-tape au Minitel rose : tout le monde mate, personne ne veut payer la facture, et à la fin, c’est toujours le business qui gagne. »

#Depardieu #CharlotteArnould #Mediapart #Niel #Homophobie #Louane #Domenech #Eros #BusinessIsBusiness

Newsletter

Restez connectés, restez informés.

Pas de spam, on vous le jure ! 😎 On envoie juste des bonnes vibes et des exclus.

Ce champ est nécessaire.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Derniers Actus