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Culture digitale : immersion, food solidaire, IA empathique, de nouvelles façons de partager et consommer

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Entre expériences immersives dans les expositions de l’été, applications solidaires comme Too Good To Go et débats éthiques autour de l’IA, la culture française se réinvente à la croisée de la technologie, de l’empathie et de l’engagement. Ces nouvelles pratiques, portées par artistes, créateurs et communautés connectées, transforment nos façons de consommer, d’apprendre et de partager — et interrogent la manière dont chacun peut s’impliquer.

Cet été 2025, la culture française entame une (r)évolution. Expériences artistiques immersives à la Villa Carmignac ou en pleine forêt normande, innovations digitales qui s’invitent dans le quotidien : l’écosystème culturel bouge et s’efforce de devenir plus inclusif, plus conscient, tout en conservant une dimension ludique. Que ce soit à travers des applications comme Too Good To Go, où l’on sauve chaque jour plusieurs centaines de milliers de paniers alimentaires du gaspillage, ou des œuvres immersives upcyclées, l’engagement se vit à la fois dans les espaces de création et à proximité de chez soi.

De juillet à septembre, de Porquerolles à Lyon en passant par Marseille, la culture se partage physiquement lors d’expositions ou d’événements locaux, mais aussi en ligne à travers podcasts, lives TikTok, collaborations food entre apps et restos engagés. Les nouvelles technologies facilitent la participation, tandis que la montée de l’empathie guide la scénographie et l’engagement citoyen. Les ateliers DIY ou collectifs alimentaires transforment la convivialité en moteur de solidarité.

Les frontières entre sphères virtuelles et liens réels évoluent, pour une culture plus accessible et plus responsable. Ce mouvement, qui privilégie l’empathie et l’engagement, répond à un besoin grandissant de solidarité et de communauté.

Dans ce contexte de rentrée culturelle et culinaire, l’interaction entre innovations digitales et attentes sociales s’intensifie. Les musées et lieux d’exposition régionaux enregistrent une hausse de fréquentation de 20 % en 2024. À la Villa Carmignac, la popularité des nocturnes immersives et du cinéma en plein air témoigne d’une envie de renouer avec la culture collective.

« Les visiteurs nous disent combien ils sont sensibles aux installations recyclées, à la poésie brute et à cet appel à la reconnexion sensorielle. On sent une envie de ressentir, ensemble, loin du bruit numérique. »

— Pauline D., commissaire d’exposition du projet Forêt Monumentale en Normandie

Sur le digital, le podcast “Ça dit quoi ?” rassemble plus de 120 000 auditeurs chaque jour sur diverses plateformes. La journaliste Sarah explique :

« Notre podcast, c’est la chronique du quotidien, une fenêtre ouverte sur tout ce qui nous relie, de la culture à la food, en passant par l’actu. On veut que chacun se sente représenté. »

— Sarah, journaliste

L’utilisation d’intelligences artificielles capables d’incarner la “voix” d’une victime lors d’un procès suscite de vifs débats. Une enquête Ifop de mai dernier révèle que 57 % des Français se disent inquiets face aux IA émotionnelles, mais près d’un sur deux entrevoit un potentiel pour l’inclusion de publics empêchés. Le ministère de la Justice précise :

« La technologie ne doit jamais supplanter la sensibilité humaine, mais elle peut devenir un outil complémentaire pour l’accès au récit et à la mémoire collective. »

— Ministère de la Justice

Too Good To Go, téléchargée par six millions de Français, permet de sauver chaque jour 150 000 paniers du gaspillage alimentaire. Julie, restauratrice lyonnaise, témoigne :

« On voit vraiment des liens se créer. Les gens viennent récupérer leurs paniers, discutent, partagent leurs bons plans food, et repartent inspirés pour faire bouger les choses, même à petite échelle. »

— Julie, restauratrice lyonnaise

Ce mouvement amplifie une culture “augmentée” mais aussi “responsable”, où l’empathie — qu’elle soit humaine ou technologique — devient le fil rouge d’une société en quête de partage, d’émotion et de durabilité.

Notre rapport à la culture, à la technologie et à la solidarité a considérablement évolué ces dernières années. L’éducation populaire, jadis moteur de la démocratisation culturelle, cède désormais la place à un accès plus direct, personnalisable et parfois solidaire grâce au numérique. Partout en Europe, expositions immersives et écoresponsables se multiplient : musées “zéro déchet”, festivals low-impact, initiatives open source qui favorisent l’accès à tous.

En France, la Fondation Carmignac combine expériences sensorielles et réflexion éthique, tandis que Forêt Monumentale fait dialoguer création contemporaine et économie circulaire. Les podcasts culturels abolissent les frontières entre publics, et les applis solidaires ancrent le digital dans des démarches concrètes, localisées et engagées. Sur le front de l’IA, si certains exemples étrangers explorent de nouvelles formes de médiation, la France mise sur l’encadrement éthique et la médiation humaine, amplifiées par de nouveaux outils narratifs.

L’Hexagone s’inscrit ainsi dans une dynamique où culture, tech et éthique dialoguent pour inventer de nouveaux usages, plus inclusifs et porteurs de sens.

À la Villa Carmignac, plus de 20 % des visiteurs vivent pour la première fois une expérience immersive mêlant art, nature et tech. À la Forêt Monumentale, des œuvres réalisées à 97 % avec des matériaux récupérés concrétisent un storytelling écoresponsable qui séduit le public. Le podcast “Ça dit quoi ?” cumule 100 000 écoutes mensuelles et s’impose comme porte d’entrée dans la culture pour près de la moitié des 18-34 ans. Les réseaux sociaux y participent pleinement : 44 % des Français déclarent y avoir découvert un nouvel événement ou créateur l’an passé.

L’engagement numérique s’affirme aussi : un Français sur trois participe à un groupe ou live culturel sur WhatsApp ou Telegram. Les ateliers DIY en ligne gagnent du terrain, avec une hausse de 60 % en deux ans.

Concernant l’IA, les perceptions restent partagées : 57 % des Français sont mal à l’aise avec les IA capables de représenter une personne disparue, mais 38 % y voient une opportunité pour la mémoire collective. En 2024, 500 projets culturels mêlant IA et édition (livres, podcasts, expos interactives) sont référencés.

La foodtech joue un rôle croissant : Too Good To Go a permis de sauver 20 millions de repas en France, et 85 % des utilisateurs déclarent discuter lors du retrait d’un panier, révélant la portée sociale de l’anti-gaspi digital. À Lyon, sept restaurateurs sur dix fidélisent une nouvelle clientèle grâce à la plateforme.

La frontière entre innovation, éthique et plaisir de découverte continue donc de s’estomper. Culture, tech et engagement cohabitent pour façonner de nouveaux rituels, où curiosité, solidarité et émotions à partager s’invitent aussi bien dans l’assiette que sur les réseaux. La (r)évolution culturelle se vit au quotidien, entre podcasts, expériences immersives, ateliers collectifs ou discussions autour d’un panier anti-gaspi, tissant des liens nouveaux entre générations, lieux et pratiques.

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