Quand on jette un œil au marché français de l’automobile en mai, c’est un peu la soupe à la grimace. Avec une chute de 12,3%, on se dit que le secteur a connu des jours meilleurs. Pourtant, certains s’en sortent mieux que d’autres, et c’est là que les choses deviennent intéressantes.
D’abord, parlons de Stellantis et Renault, qui semblent tirer leur épingle du jeu malgré un contexte peu favorable. Stellantis voit Fiat et Opel à la traîne, mais Peugeot et Citroën font de la résistance. Citroën, avec sa C3 qui fléchit, peut tout de même se targuer d’avoir sa E-C3 qui bat des records face à la R5. Quant à Renault, le sourire revient avec Dacia, porté par le Duster et le Bigster. La Clio, chouchou des Français, continue de séduire avec près de 10 000 immatriculations en un mois.
Un mot sur Skoda maintenant, qui, avec plus de 4000 immatriculations, n’est pas loin de jouer dans la cour des grands comme Volkswagen ou Citroën. Le groupe Volkswagen, ainsi que Nissan, montrent des signes de résilience, bien que les résultats restent timides.
Mais voilà, il n’y a pas que des étoiles dans le ciel de l’automobile française. BMW, Toyota, et d’autres, semblent perdre pied. Entre les véhicules neufs qui ne trouvent pas preneur et les occasions récentes boudées, les acheteurs se tournent vers les modèles plus anciens, souvent diesel, qui ont l’avantage d’être abordables et moins compliqués à entretenir.
Côté motorisations, l’hybride règne en maître avec plus de 50% de part de marché. L’électrique, lui, semble encore chercher ses marques avec des ventes en demi-teinte malgré des avantages fiscaux.
Alors, que penser de tout cela ? Est-ce simplement un mauvais passage ou le début d’une ère plus sombre pour l’industrie automobile française ? Les marques vont-elles réussir à rebondir avec des innovations ou des ajustements stratégiques ? Le débat est ouvert, et votre avis sur la question est plus que bienvenu. Que pensez-vous que l’avenir réserve au marché automobile français ?
