Mai 2025 a vu le marché automobile français continuer sa descente, et le secteur des véhicules électriques, loin de défier les attentes, a suivi le mouvement. Avec une baisse significative de 18,7 % par rapport à l’année précédente, les 19 414 nouvelles immatriculations de véhicules électriques particuliers marquent un recul notable, même en dessous des chiffres de mai 2023. Le marché des véhicules utilitaires légers électriques a également ressenti le choc, bien que moins sévèrement, avec une diminution de 9,2 % et seulement 1 938 immatriculations. Quant aux hybrides rechargeables, ils n’ont pas été épargnés par cette tendance baissière, accusant une chute de près de 20 %.
Si vous aimez suivre les nouveautés, jetez un œil à notre essai vidéo de la Renault 5 E-Tech de 150 chevaux, qui tente de se frayer un chemin dans ce climat difficile. Au cœur de cette bataille des marques, la Citroën ë-C3 a pris une légère avance avec 1 500 immatriculations contre 1 469 pour la Renault 5 E-Tech. Le Renault Scenic, quant à lui, a vu un regain d’intérêt avec 1 036 véhicules vendus. À noter également, l’ë-C3 Aircross commence fort avec 920 immatriculations.
Cependant, la Peugeot e-208 semble traverser une période difficile avec seulement 742 unités écoulées, marquant un déclin de plus de deux tiers. La situation n’est guère plus reluisante pour la Megane E-Tech, qui attend avec impatience son restylage prévu pour 2026. Tesla, autrefois une figure de proue, subit également des revers avec seulement 414 immatriculations de son modèle Y en mai, se positionnant au 29e rang du marché pour l’année en cours.
La Renault 5 reste en tête des ventes annuelles de véhicules électriques avec 12 923 immatriculations sur les cinq premiers mois, mais elle ne figure plus parmi les dix premiers du classement global, suggérant un essoufflement. La Citroën ë-C3, avec sa version Aircross qui cumule 1 713 unités en deux mois, pourrait bientôt surpasser certains modèles Tesla.
Cela nous amène à réfléchir sur l’avenir du marché des véhicules électriques en France. Avec ces chiffres, on peut se demander si les objectifs ambitieux fixés par les autorités et l’Europe sont réellement atteignables à court terme. Qu’en pensez-vous ? Les véhicules électriques vont-ils finir par dominer le marché, ou est-ce juste un rêve trop lointain à réaliser dans le contexte actuel ?