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Bruxelles cède aux États-Unis et sacrifie la souveraineté et les intérêts européens

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Alors que l’Union européenne vient d’accepter un accord commercial considéré comme “léonin” par la classe politique française avec les États-Unis, la souveraineté et l’identité des nations européennes – et notamment de la France – semblent chaque jour davantage remises en cause. L’accord, signé dimanche 6 juillet 2025 en Écosse sous l’égide de Donald Trump et d’Ursula von der Leyen, prévoit une taxation à 15 % des exportations européennes vers les États-Unis, en échange de 750 milliards de dollars d’achats énergétiques européens principalement américains et d’investissements massifs sur le sol américain, au profit d’un marché déjà largement excédentaire au détriment de l’Europe.

Dans le sillage de cet accord, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, fait face à une motion de censure au Parlement européen, en raison d’une gestion jugée opaque et de soupçons d’ingérence – notamment concernant ses échanges privés avec le PDG de Pfizer. La Commission européenne est critiquée pour son autoritarisme technocratique et ses compromissions répétées, y compris avec l’extrême droite.

La même semaine, la Commission a officialisé le versement de centaines de millions d’euros à Elon Musk, soutien assumé à Donald Trump et à l’extrême droite allemande, qualifié « d’ennemi déclaré de l’UE » selon certains députés. Ces fonds publics visent au développement de ses infrastructures technologiques et énergétiques sur le sol européen.

Sur le plan intérieur, le nouveau ministre de l’Intérieur français annonce des opérations de contrôle renforcées dans les gares et les transports pour répondre à la hausse de l’immigration irrégulière (+28 % d’interceptions ces dernières semaines), tout en admettant que la marge de manœuvre de la France demeure fortement contrainte par le cadre juridique et politique européen.

La séquence politique et diplomatique de ces derniers jours frappe tant par sa portée que par la convergence des réactions. Ce n’est plus seulement la droite nationale ou les « souverainistes » qui interpellent Bruxelles, mais l’ensemble du spectre politique. François Bayrou, Premier ministre, décrit un « jour sombre pour l’Europe », déplorant une « soumission » consentie. Parmi ses partisans, on parle d’« aveu de faiblesse historique qui fait peser un danger vital sur nos entreprises ». Des élus de droite dénoncent la perte de souveraineté et la « dépendance malsaine vis-à-vis des États-Unis », tandis que des députés de gauche et du Rassemblement National parlent de « capitulation », de « reddition commerciale », voire de « fiasco politique, économique et moral ».

Les modalités de l’accord offrent peu d’espoir : 15 % de taxes désormais appliquées aux produits européens exportés vers les États-Unis, 750 milliards de dollars d’achats d’énergie hors continent, 600 milliards d’euros investis par l’UE aux États-Unis, laissant les PME françaises sous pression. La dépendance énergétique se creuse, tout comme la dépendance technologique, accentuée par l’octroi de 159 millions d’euros à Tesla pour le déploiement de bornes électriques et de 197 millions de dollars à SpaceX pour des satellites européens, alors que ces entreprises s’opposent frontalement au modèle européen.

Dans ce contexte, la défiance envers Bruxelles s’accroît, nourrie par les failles démocratiques et la multiplication des scandales – comme l’affaire des SMS non publiés entre Von der Leyen et le PDG de Pfizer. Selon le dernier Eurobaromètre, seuls 34 % des citoyens français déclarent « avoir confiance dans les institutions européennes », un niveau historiquement bas.

Sur l’enjeu migratoire, malgré les opérations de contrôle menées en France – plus de 750 personnes interpellées lors de la dernière campagne –, la capacité d’action réelle de l’État reste entravée par les directives européennes. Le taux d’exécution des expulsions demeure inférieur à 15 % en raison d’obstacles juridiques.

À ces signaux immédiats s’ajoute une histoire récente jalonnée de renoncements dans la défense des intérêts nationaux, et d’accords commerciaux, énergétiques ou technologiques conclus au prix d’une dilution continue des souverainetés européennes. Cette spirale de dépendance s’installe alors que les principaux rivaux, États-Unis, Chine ou Russie, protègent vigoureusement leurs secteurs stratégiques.

Le “pantouflage technologique” se confirme : l’Europe, qui accuse un retard dans des secteurs clefs comme les semi-conducteurs ou l’intelligence artificielle, finance massivement des entreprises étrangères, creusant encore le fossé d’autonomie. Quant à la gestion migratoire, déjà jugée déficiente lors des crises précédentes, elle reste conditionnée par des choix communautaires qui entravent la reprise en main nationale.

Certains chiffres sont à cet égard révélateurs : la taxation de 15 % sur les produits européens exportés pourrait représenter plus de 8 milliards d’euros de manque à gagner annuel pour les secteurs industriels français et allemands. La France dépend à plus de 53 % d’importations énergétiques hors zone euro. Les entreprises d’Elon Musk ont reçu au moins 336 millions d’euros d’argent public européen depuis 2022, une somme supérieure à celle de certains programmes nationaux de cybersécurité.

Dans l’ombre de ces dépendances, le sentiment de perte de contrôle et de dépossession démocratique nourrit, partout en Europe, la progression des mouvements patriotes et la contestation envers les institutions européennes.

À l’échelle européenne, la réaction politique n’a pourtant pas abouti à une clarification majeure : la motion de censure contre Ursula von der Leyen, portée par les droites nationales, n’a pas recueilli l’adhésion des grandes familles politiques. Par ailleurs, les prochaines étapes verront un nouveau programme d’investissements technologiques discuté à la rentrée, sur fond de contestations persistantes autour du fléchage des subventions. Des associations songent à un recours devant la Cour de justice de l’UE pour demander davantage de transparence sur ces contrats et sur l’impact réel des accords transatlantiques.

Dans ces circonstances, l’érosion de la souveraineté française et européenne apparaît moins comme un accident que comme l’expression d’une mécanique institutionnelle désormais installée : une Europe soumise aux lobbies transnationaux, à la mondialisation et à la pression des grandes puissances extérieures, au détriment de l’indépendance et de la prospérité nationales.

Plus que jamais, la question est posée : l’Union européenne saura-t-elle encore demain défendre les intérêts de ses peuples, ou poursuivra-t-elle, au contraire, cette valse de compromis et de dépendance qui exaspère ses citoyens ?

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