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À la frontière du vivant, du digital et de la transition énergétique

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« Le véritable progrès ne réside pas seulement dans la puissance de nos machines, mais dans leur capacité à œuvrer harmonieusement avec notre environnement et notre société. »

En 2025, tandis que le Sénat relance le nucléaire en France sans fixer d’objectifs clairs pour les renouvelables, la révolution énergétique mondiale s’accélère : selon l’IRENA, 93 % des nouvelles capacités électriques installées dans le monde en 2024 proviennent des énergies renouvelables, un mouvement mené tambour battant par la Chine, qui représente 63 % des installations. Pendant ce temps, la robotique entre dans une nouvelle ère. Des chercheurs chinois de l’université de Tianjin présentent des robots équipés d’une « intelligence organoïde », un système hybride où des cellules humaines cultivées en laboratoire servent de cerveau, combinant faible consommation énergétique et capacité d’adaptation inédite.

Cette convergence de tendances soulève une question fondamentale : qui saura maîtriser l’alliage entre intelligence artificielle bio-inspirée et infrastructures énergétiques nouvelles ? À Paris, VivaTech 2025 expose les dernières avancées de l’IA tandis que le Syndicat des énergies renouvelables français alerte sur l’exclusion du solaire et de l’éolien dans la politique nationale. Entre accélération technologique mondiale et blocages politiques locaux, le futur industriel et écologique se joue aujourd’hui, à la frontière du vivant, du digital et de la transition énergétique.

L’année 2024 marque un basculement majeur dans la dynamique énergétique mondiale : selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), 92,5 % des nouvelles capacités électriques installées cette année dans le monde proviennent des énergies renouvelables, solaire photovoltaïque et éolien en tête, avec la Chine en locomotive. Près de 63 % des capacités renouvelables mondiales ajoutées (soit 274 GW) se trouvent en Chine, tandis que la France, malgré un record de 5 GW installés en 2023, n’en représente qu’1 %.

Optant pour le nucléaire, la France se distingue de la tendance mondiale. Le Sénat a récemment adopté une loi accélérant la construction de nouveaux réacteurs EPR2, tout en laissant la place des renouvelables floue dans la programmation énergétique nationale. Une posture critiquée par certains élus, qui rappellent que 93 % des nouvelles capacités électriques installées à l’échelle mondiale en 2024 sont des énergies renouvelables. Le Syndicat des énergies renouvelables s’inquiète d’un manque de visibilité pour le solaire et l’éolien français, pointant un risque de décrochage industriel si ces filières stratégiques sont négligées.

Au cœur de ce paysage décarboné, la question de la consommation énergétique des systèmes intelligents s’impose. L’essor de l’intelligence artificielle fait exploser la demande en électricité pour les data centers et infrastructures de calcul, menaçant de transformer la “tech verte” en source supplémentaire de pression sur les réseaux.

C’est dans ce contexte que la robotique biorobotique redéfinit la donne. À l’université de Tianjin, des chercheurs développent des cerveaux sur puce hybrides, mêlant réseaux de neurones biologiques issus de cellules humaines et électronique. Ils visent des systèmes cognitifs capables d’interpréter leur environnement tout en consommant bien moins d’énergie que les architectures IA classiques. Selon la professeure Liqun Chen, Nous n’avons pas besoin de compter sur des capteurs externes, nous faisons directement une fusion œil-cerveau. Ce cerveau sur puce donne au robot l’équivalent d’un système nerveux, pouvant contrôler bras ou jambes, tout en étant bien moins énergivore que les solutions traditionnelles.

Tandis que la France débat sur son mix énergétique, la Chine et d’autres pays s’engagent déjà dans des innovations de rupture. Économiser chaque watt/heure devient stratégique, pour les robots, les entreprises, et la planète.

La pression monte pour que les politiques énergétiques et stratégies d’innovation convergent. Sans intégration massive du solaire et de l’éolien, la France risque un décrochage industriel et environnemental. Sans optimisation énergétique à tous les niveaux – matériel, IA, robotique – la révolution numérique pourrait, paradoxalement, aggraver l’empreinte carbone. Les pays capables d’allier innovation IA et sobriété énergétique pourraient détenir demain le leadership de l’industrie propre.

La biorobotique, l’IA basse consommation et l’émergence de solutions hybrides offrent aujourd’hui une nouvelle voie pour concilier ambitions industrielles et exigences écologiques. La puissance se conjugue désormais à l’efficience, à mesure que la frontière entre le vivant, la machine et l’énergie devient de plus en plus floue.

L’évolution technologique du début du XXIe siècle s’inscrit dans un double mouvement : une transition accélérée vers les énergies renouvelables et un essor fulgurant de l’intelligence artificielle et des systèmes robotiques sophistiqués. Longtemps portée par le charbon puis le pétrole, la révolution industrielle a laissé place à une croissance rapide du solaire et de l’éolien, notamment en Asie et en Chine. Selon l’IRENA, 93 % des nouvelles capacités électriques installées en 2024 dans le monde sont renouvelables, alors que des pays européens comme la France peinent à se positionner entre atome et renouvelable.

Parallèlement, la demande d’autonomie et d’intelligence des machines ne cesse de croître dans l’industrie, les transports ou la santé. Ces technologies sont énergivores : les datacenters d’IA figuraient déjà parmi les postes majeurs de consommation électrique des économies avancées, d’où la nécessité d’infrastructures vertes et pérennes.

À la croisée de ces dynamiques, la biorobotique – qui marie circuits électroniques et tissus neuronaux humains miniaturisés – promet une efficacité énergétique révolutionnaire. Là où les IA conventionnelles nécessitent beaucoup d’électricité, l’utilisation de mini-cerveaux organoïdes vise une consommation analogue à celle d’organismes vivants, infinitésimale en comparaison. Cette convergence n’est plus de la science-fiction : laboratoires chinois, européens et américains travaillent déjà sur des prototypes alliant organoïdes cérébraux et intelligence logicielle.

Cette dynamique engagée dans une compétition internationale : la Chine concentre les investissements dans les renouvelables et devient pionnière en robotique biorobotique, bouleversant les rapports mondiaux de l’innovation. L’Union européenne, quant à elle, oscille entre leadership réglementaire et incertitude sur sa trajectoire énergétique, tandis que les États-Unis dominent les logiciels et l’investissement IA, mais rencontrent des freins sociétaux quant à l’intégration du vivant dans la machine.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, 92,5 % des nouvelles capacités électriques installées dans le monde sont renouvelables, avec près de 75 % issus du solaire dont 216 GW rien qu’en Chine. L’éolien représente environ 15 % des ajouts mondiaux. Le marché mondial de la robotique devrait dépasser les 260 milliards de dollars d’ici 2030. Les premiers mini-cerveaux organoïdes qui pilotent des robots simples consomment jusqu’à mille fois moins d’énergie qu’une IA conventionnelle effectuant la même tâche. La France ne pèse qu’1 % des nouvelles installations mondiales de renouvelables, face à une Chine hégémonique.

Sur le plan social, le débat sur la légitimité des robots bio-hybrides est déjà posé : près de 48 % des Français se disent inquiets de la biorobotique, mais 62 % s’y déclarent favorables dès lors qu’elle sert l’aide à la personne, la santé ou la transition écologique. Techniquement, la communication entre organoïde cérébral et processeur numérique s’opère en convertissant les potentiels d’action neuronaux (“spikes”) en impulsions digitales binaires.

À Tianjin, des robots de laboratoire parviennent à différencier des signaux lumineux sans capteurs électroniques, uniquement grâce à la perception “biologique” via la fusion organoïde œil-cerveau. Ces cas d’usage illustrent le potentiel d’une nouvelle frontière technologique : associer puissance informatique, sobriété énergétique et intelligence adaptative pour répondre aux défis de la transition écologique.

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